Etudiants Resistants à l'Ordre Etabli !

Ce mot comprend plusieurs caractéristiques qui peuvent se cumuler: étudiants, lycéens, jeunes des quartiers, des centres villes, précaires. Toute la jeunesse ne vit pas les mêmes conditions sociales, mais un point nous lie : nous avons le même ennemi, le même but. La révolte de novembre 2005 et les grèves étudiantes de Mars reflètent un mal-être dû aux politiques gouvernementales ultralibérales et anti-sociales.

Nous avons pris conscience par le retrait du CPE que c'est seulement par la lutte que nous obtiendrons satisfaction. Refusons ce gouvernement qui ghéttohise, exploite, réprime tout en menant une politique de renonciation à l'éducation.

Il y a tant de choses à dénoncer et à refuser:

-Où va une société où se créent des établissements pénitenciers pour mineurs (PEM) (plus de 8 475 mineurs enfermés en 2002). L'Etat a débloqué 90 millions d'euros pour construire ces PEM au détriment de l'éducation qui ne cesse de régresser.

-Avec le projet de modification du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA), la France deviendra l’un des pays de pointe de l’« immigration utile », c’est-à-dire un pays où les étrangers deviendront des outils de la prospérité nationale, jetables après usage.

-Parlons de la loi sur la prévention de la délinquance: dès 36 mois, les enfants subiront un test afin de dépister les troubles de conduite dans le but de ficher ceux qui deviendront délinquants.

Qui vole un œuf en chocolat à 2 ans vole un bœuf en or à 20 ans!!!évidemment

-Parlons des prisons qui se remplissent de jeunes. Entre les événements de novembre et ceux de Mars, avril, les victimes de la répression ne se comptent plus!

Mais comme nous a dit M. le Policier:" police et justice sont séparées en France ".

On est d'accord. Police partout, justice nulle part.

Jeunesses et citoyens du monde, notre société est devenue malade, il est temps que nous l'hospitalisions (tant qu'il y a des hôpitaux).