Etudiants Resistants à l'Ordre Etabli !

Etudiants mobilisés de la Faculté d'Avignon

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Etudiant, tu es mou ! Souviens-toi de tes ainés !

 Etudiant, tu es mou ! Souviens-toi de tes ainés !

 

Des AG qui ne disent plus rien, dans lesquelles tout propos politique constructif, et pas seulement revendicatif, est immédiatement rejeté, dans lesquelles les votes se font sur tout et n'importe quoi (Va t-on manger avant la manif' ? Comment voter ?) et dérivent même jusqu'à un certain despotisme démocratique, craint par Tocqueville en son temps, la dictature de la majorité. Pourquoi interdire à une minorité d'agir, tant que celle-ci ne s'oppose pas à la liberté des autres et à la pérennité du mouvement ? Pourquoi voter sans appliquer ? Pourquoi refuser de voter certaines propositions, alors que l'on vote pour tout et n'importe quoi ? Le petit collectif informel que nous formons et déformons désormais souhait vous exprimer sa modeste opinion sur le « mouvement » :

 

Nous souhaiterions tout d'abord vous dire à quel point nous avons été idiots et naifs. Nous avons effectivement cru que voter la grève dans une AG de 600 personnes, à la quasi-unanimité, ferait que, effectivement, 600 personnes seraient en grève, ce qui aurait été un bon début. Or, la fonctionne presque normalement. N'avions-nous pas promis que l' s'arrêterait ? C'est parce que nous croyions que ceux qui votaient étaient suffisamment responsables pour appliquer et défendre leur propre décision, que nous avons refusé de parler du blocage. Or, aujourd'hui, force est de constater que le fonctionnement normal de l'université empêche l'entrée dans un véritable mouvement étudiant, suffisamment fort pour soutenir les revendications des -chercheurs et nos revendications propres, porter la voix du changement face au capitalisme, face à sa crise et face aux réformes qu'il entraîne afin de réveiller ce pays qui somnole tout doucement, malgré la grève historique du 29 janvier.

 

Rappelez-vous, la lutte anti-. Nous avons été radicaux. Les facs ont été bloquées. Des gares, des banques, des supermarchés, des locaux de partis et des ANPE ont été envahi. Et le mouvement était massif (jusqu'à 3 millions de manifestants !) et largement soutenu par près de 8 français sur 10. Nous devons reconsidérer nos moyens d'action, devant le manque d'écoute du gouvernement, et progresser dans la lutte, au lieu d'aller vers la mort à court terme du mouvement, par simple refus de lutter. Il n'y a qu'à Avignon que le mouvement se dirige ainsi vers un enterrement de dernière classe. A , Toulouse, Grenoble, Lyon, Rennes ou Bordeaux, les sont réellement en grève, occupent des facultés dans lesquelles il n'y a plus de cours et préparent des actions. 7 facultés sont par ailleurs bloquées par les .

 

Nous défendons le blocage comme moyen d'action. Mais, avant d'en discuter et d'en décider tous ensemble, nous proposons, avant d'en arriver à ce moyen (et nous ne parlons pas de fin, n'en déplaise à certains), l'application réelle des modalités d'action votées en AG, soit :

 

-Perturbation des cours

-Grève des

- de la de jour comme de nuit

 

Si ces décisions sont appliquées, nous ne verrions effectivement pas l'utilité de lancer un blocage (le blocage ayant vocation à lancer le mouvement, si le mouvement se lance autrement, le blocage n'a pas forcément de raison d'être, s'il n'y a rien à bloquer). Ce n'est pas une menace, ni un ultimatum. Nous ne sommes pas des petits chefs ni des provocateurs. Nous sommes des conscients du danger, qui faisons des propositions concrètes, qui osons et voulons réveiller un mouvement qui ne démarrera pas tout seul.

 

Afin d'appliquer les décisions citées ci-dessus, nous vous invitons à la réunion constitutive de notre Comité d'Action indépendant, lundi 16 février à 17h en amphi 2.

 

Des enfants d'ouvrier, bien contents d'être à la ...et qui veulent y rester !

Ecrit par Etudiants84 le Mardi 21 Avril 2009, 01:23 dans "Tracts" Version imprimable

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