Etudiants Resistants à l'Ordre Etabli !

Etudiants mobilisés de la Faculté d'Avignon

Contenu - Menu - S'identifier - S'inscrire - Contact

Arrestations du 7 et 8 juin à Aix en provence

communiqués de presse sud-étudiants

Le 8 juin 2006
Aix : suite à l’arrestation de notre camarade, la police redouble d’effort et arrete trois étudiants dans un guet-apen.

Hier lors du rassemblement dénonçant la tenue du débat université et emploi à l’université d’Aix, un camarade de SUD Etudiant est arrêté avec brutalité par les forces de l’ordre. Après être passé à l’hôpital pour soigner les blessures infligées par les forces de l’ordre, il est en garde à vue au commissariat et devait passer en comparution immédiate.

Un rassemblement de soutien s’est alors tenu cet après-midi au palais de justice d’Aix. Un groupe d’étudiant-es étaient venues pacifiquement soutenir leur camarade, les forces de l’ordre sont alors intervenues dans l’enceinte du tribunal pour arrêter 3 étudiants dont deux militants à SUD Etudiant.

Dès lors Jean-Pascal en garde à vue depuis hier a été rejoint par Valentin, Reda et Pierre-Louis et devrons passer en comparution immédiate demain à 14h.

La fédération SUD Etudiant demande la libération immédiate des camarades inculpés sans raison et la non poursuite de ceux-ci. Elle dénonce d’autre part les méthodes policières qui ont monté un véritable guet-apen contre les étudiants qui souhaitent réduire au silence toute forme de contestation.



Le 8 juin 2006
Aix en Provence : Quand le débat université emploi rime avec prend des coups et tait toi

Le 7 Juin, lors d’un rassemblement d’une cinquantaine d’étudiant-es pour dénoncer la mascarade d’un débat université emploi à Aix en Provence, l’université Paul Cézanne a demandé l’intervention des forces de l’ordre. Celles-ci ont agit avec une brutalité extrême, faisant plus de 10 blessés et procédant à l’arrestation d’un étudiant, par ailleurs militant SUD Etudiant.

L’action des étudiants, soutenus par SUD Etudiant Aix-Marseille, s’inscrit dans la continuité du mouvement étudiant de ce printemps. L’objectif annoncé était l’annulation d’une des déclinaisons locale du « grand débat université-emploi » lancé par Villepin. En effet, si l’objectif officiel est de répondre au « malaise étudiant », il s’agit en réalité d’un débat entre grands patrons (Danone, Axa, Véolia, Boulangerie Paul,...) et représentants de l’institution universitaire.

À travers ce débat le gouvernement veut retourner le mouvement social à son avantage, et comme pour le « débat national sur l’éducation » qui a suivi le mouvement de grèves de juin 2003, ce pseudo dialogue social n’a rien de démocratique. Les cadres sont figés sur la question de la professionnalisation des filières et sur la privatisation des et celui-ci s’inscrit dans une volonté globale de faire rentrer les intérêts des entreprises dans la définition des formations universitaires.

Outre la rigidité du cadre, nulle ne peut être dupe quand à la grandeur et au cadre démocratique de ce débat, qui se tient en pleine période de partiel, sans la moindre publicité faite vers les étudiants. Ce sont une nouvelle fois les principaux concernés qui sont mis à l’écart des enjeux.

C’est tout cela qu’on voulu dénoncé les étudiant, pacifiquement. Ils l’avaient déjà fait à Marseille la semaine passée et l’annulation s’était faite dans le calme. Aujourd’hui c’est par la force qu’on répondu les autorité universitaire en faisant intervenir les forces de polices.

Une nouvelle fois, preuve est faite que lorsque la propagande idéologique ne fonctionne pas, ce gouvenrement et ses éxécutant n’hésite pas à utiliser le baton contre celles et ceux qui essaye de faire entendre leurs voix.

La fédération SUD Etudiant dénonce ce coup de force et demande la libération immédiate du militant SUD Etudiant arrêté, la non poursuite de celui-ci et le remboursement des frais de santé des étudiant-es blessé-es.

 

Ecrit par Etudiants84 le Vendredi 9 Juin 2006, 10:01 dans "violences policieres" Version imprimable

Article précédent - Article suivant